25.7.20

Wahrani a ecrit


Bonjour Catholique,

J’ai dû être un peu occupé ces derniers temps, suite à certains événements en France qui portent surtout sur la polémique du Voile, sensible à ces débats infructueux, j’avais publié sur Alter Info, deux articles dans lesquels je dénonce fortement ce déferlement de la haine, avec une nouvelle escalade d’islamophobie. 


Enfin, je reviens vers vous,
Tout d’abord, je tiens à vous faire observer à titre d’une mise au point que la carte de vous avez présenté, porte sur l’empire romain, et je crois savoir que ni l’Hedjaz ni la péninsule d’Arabie ne faisait partie de l’empire romain, on se demande :
Pourquoi une telle carte ?

Peut être parce que, comme souvent en matière religieuse, “la mienne, c’est la bonne!

Je reviens sur le Mont Sinaï, au début de l’ère chrétienne était localisé en Arabie et c’est sous l’impulsion d’Hélène l’Impératrice, pour que le Sinaï fût délocalisé à la pointe de la Péninsule qui porte aujourd’hui son nom.

John D. Keyser, un historien de renom, explique que : « Le monde Chrétien a longtemps cru, depuis l’empereur Constantin, que la péninsule dite de Sinaï est en fait l’endroit où se situe la légendaire montagne dont il est fait état dans l’Ancien et le Nouveau testament, et où l’on dit que Dieu aurait parlé à Moïse. Ce que la grande majorité des gens ne savent pas, c’est que le choix de cette péninsule comme emplacement de la montagne biblique est en fait le résultat de l’opinion personnelle de l’empereur Constantin. »

Moïse n’a pas reçu les Tables de la Loi sur le mont Sinaï, mais sur un volcan de la péninsule Arabique, donc un grand événement biblique s’est bien déroulé à la péninsule Arabique pas trop loin de la Maison de Dieu.
Je viens peut-être là de résoudre l’énigme du Mont Sinaï !!!!!!!

Je peux également rappeler à mon amie Catholique la citation d’Ésaïe ; 21.14-15 qui révèle selon la version œcuménique :
« Allez à la rencontre de l’assoiffé, apportez de l’eau, habitants du pays de Téma ; allez au-devant du fugitif avec son pain, car ils s’enfuient devant les épées. »

Voir un article intéressant qui peu vous étonner ? :

A propos de la méthode historico critique, j’estime que vous avez le droit de penser que la moindre virgule dans votre Bible est sacrée, qu’elle est claire comme de l’eau de roche, que son interprétation est univoque ou que vous détenez la bonne, mais je reste honnêtement opposé à prétendre que cette méthode présente des failles alors qu’un grand de chercheurs et d’érudits  en font références dans leurs travaux.
Vous êtes assez loin du compte !!!!

Quant à la tradition ecclésiastique, je dois avoué que cette prétendue tradition apostolique, pendant des siècles s'est contentée d'approximatives, quand il s'agissait de comprendre l'origine des livres bibliques.
On attribuait à Moise tout le corpus législatif,
À David le psautier,
À Salomon les écrits sapientiaux,
À Isaïe des écrits prophétiques, aux apôtres diverses épîtres.

Il en allait de même pour la littérature ecclésiastique : des sermons d'origine incertaine étaient sommairement attribués à de grands prédicateurs comme Jean Chrysostome et Augustin, des compositions liturgiques à Ambroise. Tout cela importait peu, au regard de la piété, soucieuse avant tout d'accueillir des propos qui nourrissent la foi.

Cette littérature est souvent la seule source disponible, le croyant doit connaître l'époque de ces écrits, mais surtout leur réception, car il est plus utile de savoir quant les Eglises ont mis en pratique ces littératures, que d'en connaître simplement l'auteur.
La question des auteurs de tels documents se pose dans les même termes que pour des recueils de lois ou de canons conciliaires : En clair le jugement de l’église est retenu comme seule critère à une appréciation correcte du document pour le déclarer inspiré ou pas !!!!!!!
Je cite en dessous cet exemple :

L'Evangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta :

L’Église dit dans son Catéchisme : «Le rôle des révélations privées, même reconnues, n’est pas "d’améliorer" ou de "compléter" la Révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l’histoire» (CEC, § 67)
Pour revenir au sujet de notre topic, la question qui  revient  assez souvent pour savoir comment Dieu remplirait sa promesse de bénir le monde par Isaac, s'il était supposé le faire sacrifier?
C’est bien entendu l’essentiel de l’histoire.

Les scribes assez farfelus se sont inspirés de cette leçon. Dans Hébreux 11.17-19, nous voyons l'attention des judéo-chrétiens sur la foi d'Abraham -

17 Par la foi, Abraham, lorsque Dieu le testa, offrit Isaac en sacrifice. Celui qui avait reçu les promesses était sur le point de sacrifier son seul et unique fils
18, alors que Dieu lui avait dit: "C'est par Isaac que ta progéniture sera comptée."
19 Abraham raisonna que Dieu pouvait ressusciter les morts, et au sens figuré, il recouvra Isaac de la mort.

Il y a une contradiction apparente:
Dieu demande à ce que Isaac soit sacrifié ?
Dieu a promis qu'Isaac aura beaucoup de descendants. 
La demande de Dieu qu'Abraham offre Isaac comme offrande serait inexplicable bibliquement. !!!!!!

Cordialement

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