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25.7.20

Catholique a ecrit


Cher Wahrani,
 Ne voyons pas entre nous des antagonismes qui n’existent pas : je n’avais pas vu  ce que John D. Keyser a écrit à propos du catholicisme mais je pense que c’est sans doute aussi affligeant et inepte que ce qu’il a pu écrire sur l’islam. Les élucubrations sans queue ni tête de ce monsieur ne valent pas que nous perdions notre temps.

Je vous propose plutôt une bibliographie de valeur par des gens sérieux…
 * E. Nodet, « Histoire de Jésus ? Nécessités et limites d’une enquête », Paris, 2004 (le meilleur mais à lire avec une bonne connaissance des questions historiographiques)
* S-C. Mimouni, « Le judéo-christianisme ancien », Paris, 1998
* D. Jaffé, « Le judaïsme et l’avènement du christianisme », Paris, 2007
* J-C. Petitfils, « Jésus », Paris, 2011 (ouvrage "grand public" de vulgarisation de qualité ; les annexes sont d'une remarquable érudition)
* J. Ratzinger, « L’enfance de Jésus », Milan, 2012                
* J. Ratzinger, « Jésus de Nazareth : du baptême dans le Jourdain à la Transfiguration », Milan, 2007
* J. Ratzinger, « Jésus de Nazareth : de l’entrée à Jérusalem à la Résurrection », Vatican, 2011
* F. Blanchetière, « Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135) », Paris, 2001
* F. Blanchetière, « Les premiers chrétiens étaient-ils missionnaires (30-135) ? », Paris, 2002
* D. Marguerat (dir.), « La source des paroles de Jésus(Q). Aux origines du christianisme », Paris, 2008

Si mon mari se convertissait à l’islam… hé bien, cela promet des soirées paisibles !  superContent  jmmrr  assomé  Je pense que je ferais ce que je fais présentement avec vous : défendre avec fermeté la foi reçue des apôtres, tout en prenant acte d’une liberté de choix, de conscience et de religion qui  sont hautement respectables. En suivant l’exemple de Saint Luc, je l’inviterai  à vérifier avec soin l’exactitude des enseignements qu’il a reçus  study  lis-ceci!  boit café en lisant .

En effet, vous voyez donc qu’il peut être difficile de donner une définition et des frontières précises à une contrée. C’est le cas de l’Arabie qui a désigné, au fil des siècles des espaces géographiques différents, plus ou moins étendus.

En effet, Satan est le père du mensonge : c’est lui le serpent qui ment à Eve. Toute malfaisance a son origine dans ce mensonge initial qui entraînera tous les crimes dont le tout premier est le meurtre d’Abel par Caïn. La Bible en dit donc bien assez sur les agissements de Satan pour s’opposer à l’œuvre de Dieu.
Je ne vois pas où vous voulez en venir en cherchant à « innocenter » Satan…

Le christianisme se prévaut en effet de la continuité de la révélation prophétique reçue depuis Abraham. Il n’est pas étonnant de trouver le même vocabulaire dans les 2 Testaments, c’est le fruit de l’unité de la révélation. Toutefois, nous avons une règle fondamentale dans la lecture de l’Ancien Testament : l’interpréter à la lumière du Christ mort et ressuscité. C’est ce que les apôtres nous ont transmis et qu’ils tenaient du Seigneur lui-même (Luc 24, 44).

Je ne pense pas qu’il ait été dans l’usage juif de désigner la mère de Jésus, la bienheureuse Vierge Marie comme «sœur d’Aaron». Malheureusement, la tradition talmudique est assez peu sympathique avec notre Maman du Ciel.

Il me semble que le verset qui fait ici l’objet de notre controverse est Coran 19, 28. Pouvez-vous m’éclairer sur ce sujet ?

Je vous souhaite un bon dimanche !
Catholique


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