Cher Kader,
Quelle joie de faire votre connaissance ! Et comme je
partage votre analyse sur les difficultés à entrer en relation les uns avec les
autres, en honorant nos valeurs religieuses et étant dignes, les uns de leur
Evangile et les autres de leur Islam.
Nos parcours spirituels ne sont pas si éloignés : je
tiens moi-même le catholicisme de mes parents et ma famille, à une époque où il
était encore inconcevable de ne pas baptiser un nouveau-né (et surtout dans un
village, je suis de bonne souche paysanne!). Aussi loin que j'ai pu remonter,
tant du côté de mon père que de ma mère, il n'y a que des catholiques dans ma
famille ! Je vais vous dire un secret : il m'a fallu 40 ans pour comprendre ce
baptême que j'avais reçu sans l'avoir demandé, à un mois et demi...Autant dire
que ma foi a souvent suivi le cours des épreuves que j'ai pu traverser dans ma
vie. Je comprends parfaitement votre attachement à votre Islam, qui se nourrit
certainement de l'expérience de votre vie d'homme, (j'aime beaucoup le titre de
votre roman "Ni saint ni diable"...). Pour ma part, ma foi en
l'Incarnation de Dieu, dans la personne de Jésus-Christ se nourrit certes d'une
approche intellectuelle de la religion mais plus encore de l'expérience de la
présence du Christ dans ma vie.
Nous sommes heureux nous les croyants, car ces
choses-là, nous pouvons les partager et les comprendre. Les expériences
spirituelles des uns et des autres se rejoignent souvent.
Je vous offre cette parole de Notre Seigneur
Jésus-Christ :
"Je vous laisse la paix, je vous donne ma
paix"
Je m'empresse d'aller jeter un œil à vos articles et
je vous redis à quel point votre message me touche.
Jeanne
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